mardi 8 avril 2008

Poutine locale

Message de Señora

Ça s’appelle « patatas bravas » ; ce sont des patates coupées en morceaux, frites dans l'huile, et ensuite recouvertes d’une sauce orange (assez fluo d’ailleurs) qui est un peu épicée. C’est une sorte de mayonnaise à la tomate. Les patatas bravas se mangent en tapas, sortes d’amuse-gueules allant avec l’apéro. On en voit sur presque tous les menus des tavernes et petits restos.

Il existe même une chaîne de restaurant de genre fast food qui s’appelle Patatas bravas ! Sur leur terrasse, des tables sont jonchées d’assiettes dans lesquelles il reste un fond de sauce orange, dernier vestige du dit plat !

Celles qu’on a goûtées étaient croustillantes à l’extérieur et très fondantes à l’intérieur. La sauce était à mon avis bonne, mais ça doit être comme tout : différent d’une place à l’autre. Señor est d’avis que c’est la variété de patates qui fait toute la saveur. Imaginez avec du fromage ! ☺

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Je viens de lire tes 2 derniers billets et je dois dire que j'ai ressentis cette frustration aussi lors de mes voyages. Échanger avec les gens fait partie du "fun" de voyager, sinon tu te sens plus observatrice d'un peuple que voyageuse. En Espagne et au Portugual, à un certain point, j'ai décidé de me lancer et de "garrocher" des mots ensemble alors les gens faisait la phrase et on "communiquait". Le body langauge aident beaucoup! Mais je me suis aperçue que les gens dans la rue ou au marché ne sont pas nécessairement les gens qui ont du temps pour te parler, j'ai regretté de ne pas avoir prévu de passé plus de temps dans une ville et de m'être inscrite à des cours de conversation. Il y en a qui accepte les "drop-ins" comme disent les Anglais. Le professeur est habituellement très partant pour jaser et te donner plein d'info sur la ville!

Et les mozus de patatas bravas, chaque fois que nous commandions un plateau de tapas pour dégustation), il y avait toujorus les patatas bravas... un must qu'il faut avoir pour tout party de tapas réussis! Je me demande comment ils font pour manger ça en juillet à 40 degrés!

Amusez-vous bien et bons dodos !

Anonyme a dit…

Vous pouvez ramener des bonnes idées pour le Clocher (oublie les tapas Steve on a déjà donné , je suis pas sûre de vouloir rempiler!)Cette recette de poutine à la sauce ibérique jurerai peut-être un peu avec notre faisselle mais serai une bonne alternative à notre plat végé (que les cuisiniers, d'ailleurs, ont tant de mal à créer !)
Bisous
Eric

¡Adelante! a dit…

Merci Loustic
Non, je n'ai pas l'intention de relancer ces soirées folles mais oh combien exigeantes! J'ai aussi fait une croix sur la tournée des restos top branchés d'Espagne because le fiston ... le portefeuille. Par contre, il y a ici une mine de produits de qualité irréprochable cuisinés selon des traditions séculaires... et qui ne bougent pas ! La nouvelle vague de chefs ( on parle ici de deux et même trois générations de chefs) aux idées révolutionnaires et aux techniques empruntées au 22e siècle n'a fait qu'emprunter les produits pour les sublimer par des moyens jusqu'alors impensables. Comme si on ne pouvait réinventer des classiques à la sauce comtemporaine ( ne pas lire futuriste ou technologique ). Le style bistrot-gastronomique a été oublié, peut-être parce qu'ici on n'a pas d'équivalent du bistrot...
En tout cas, je reviens avec plein d'idées et de nouvelles saveurs en bouche et en tête !

Anonyme a dit…

En tous cas, je ne prononcerai pas sur les patates, n'y connaissant rien, mais je me fais un devoir de vous informer qu'à Quibec il fait 11 degrés et à Madrid 12. Je réitère: ça valait pas vraiment la peine que partir si loin.

Devinez qui (pas jalouse du tout).
xx