Message de Señora
Petit retour en arrière car le temps file, mais je veux vous raconter ce qu’on vit, même avec quelques jours de retard.
Sur le trajet d’autobus qui nous mène à Séville, on croise moulins à vent, éoliennes et panneaux solaire. Des coquelicots sont parsemés tout le long de la route. C’est drôle, l’autobus indiquait la température extérieure ; à notre départ de Madrid le matin, il faisait 17 degrés. Rendus à destination, 6h de route plus tard, la température était de… 36 degrés ! Méchant choc.
À Séville, on est installés dans une petite pension familiale mignonne. Toutefois, on a effectué le voyage chargés comme des mulots. Depuis, on a repensé le tout et on a largué la boîte de la poussette ; elle donnait de l’urticaire aux chauffeurs de taxi ! Depuis, ça va mieux, on est plus efficaces dans les gares et les stations de bus.
Avoir une petite chambre nous change d’être en appartement. On est toujours obligés de manger au restaurant et on ne peut pas réfrigérer la nourriture de Petit F. Mais là, au moment où je vous écris, on est presque à Grenade et là-bas ce sera différent.
Séville est une très belle ville. Je suis surprise que ce soir si grand. Je m’attendais à ce que ce soit beaucoup plus petit. C’est la 4e ville en importance de population en Espagne. Dans l’autobus, on fait un peu de planification avec le guide le Routard par rapport aux endroits où on aimerait aller manger.
Séville est une très belle ville. Je suis surprise que ce soir si grand. Je m’attendais à ce que ce soit beaucoup plus petit. C’est la 4e ville en importance de population en Espagne. Dans l’autobus, on fait un peu de planification avec le guide le Routard par rapport aux endroits où on aimerait aller manger.
Finalement au programme le jour de notre arrivée : apéro (incontournable) pour ensuite manger une bouchée dans un restaurant cubain fort sympathique sur une petite terrasse au fond d’une ruelle. C’est toutefois pas mal touristique et disons qu’il n’y a pas grand’monde qui parle espagnol… je me dis que ça donne une espèce de mini-mappemonde ; on entend parler français, anglais, allemand, espagnol et plein d’autres langues non identifiables. On se promène dans la ville et on s’imprègne de ce qui s’y passe. Il fait chaud, même très tard en soirée. Ça fait du bien aux os.
À Séville, nous avons visité l’Alcázar des rois, Reales Alcázares. Après environ une heure d’attente pour entrer, il ne reste plus un traître audio guide. Peu importe, on y va. L’Alcázar date du 10e siècle, et comporte des éléments architecturaux vraiment divers, puisqu’au fil des siècles, il y a eu plusieurs occupants, chacun y mettant son grain de sel. On y retrouve donc le style gothique, mudéjar, baroque et autres. Il comporte plusieurs petites pièces ayant chacune leur fonction. Les plafonds sont principalement en caissons de bois, les planchers sont en marbre et tout est orné de stuc finement ciselé. Les murs sont couverts de superbes azulejos (carrés de céramique peints).
Adjacents à l’Alcázar : ses jardins. Ils couvrent trois fois la superficie du palais ! Fontaines, arbustes, canards, fleurs, c’est beau et c’est étonnamment frais. On s’y promène gaiement avec un Petit F joyeux.
Au fait, une nouvelle dent lui a poussé, une des palettes du devant. Il en a bavé un coup, dans tous les sens du terme. Quelle joie d’enfin voir poindre ce petit bout d’ivoire blanc qui lui a tout pris son petit change.
Au fait, une nouvelle dent lui a poussé, une des palettes du devant. Il en a bavé un coup, dans tous les sens du terme. Quelle joie d’enfin voir poindre ce petit bout d’ivoire blanc qui lui a tout pris son petit change.
Voilà c’était le résumé en gros pour Séville car on a profité de notre court séjour dans la région pour faire deux sorties d’une journée : à Cordoba et à Jerez de la Frontera. Les billets sont d’ailleurs en cours de rédaction ! En terminant, voici ci-dessous une superbe vue de la Giralda, une grande tour qui domine la cathédrale de Séville. Autrefois, c'était un des plus hauts bâtiments du monde!