
Petit voyage d’une journée à Jerez de la Frontera, ville consacrée pour sa feria, son école de dressage de chevaux et ses bodegas de jerez (ou xérès si on sait pas comment le prononcer ou sherry pour ceux qui veulent faire vieille matante). Question de changer de moyen de transport, on a opté pour le train : propre, silencieux, peu cher et spacieux (on dirait une pub de Trojan X-large). Comme dirait le contrôleur, en Espagne les trains sont à l’heure… Une heure plus tard, nous voilà arrivés dans une petite ville, ni laide, ni belle, assez grouillante de petits vieux-vieilles biens en vie. Premier arrêt au kiosque d’infos touristique pour qu’on nous indique comment trouver les emplacements des différentes bodegas (pour les visites avec dégustations !!). Pensant que nous devrions prendre taxi, charrette ou bourrique pour s’y rendre, on s’aperçoit que les bodegas ont toutes pignon sur rue au centre de la ville !!!
On décide d’attaquer avec l’une des meilleures, question de se faire la dent. Diantre ! Stupéfaction ! Les employés sont tous en congé, rapport avec une certaine fête à Jerez. On change de tactique et décide de s’envoyer une multinationale du xérès (et du porto) derrière la cravate : Sandeman’s, rien de moins. Superbe bodega rutilante, organisation huilée au quart de tour, marketing à l’avenant. Visite avec un guide portant le costume de l’emblème de la marque, un mystérieu


Après cette première visite, deux autres visites qui se solderont par un « fermé because la fête » !! Pas très chanceux les touristes avec leur bébé. Le seul jour qu’on avait pour visiter Jerez pis c’est jour de congé. Encore un essai chez une autre petite mais supposément excellente bodega ; toujours fermée mais ici le directeur général, qui parle un anglais impeccable, décide tout de même de nous permettre de jeter un rapide coup d’œil sur les installations mais « Pas le temps pour une dégustation »... Finalement, après une brève mais instructive visite et une rencontre avec le propriétaire (un norvégien ?!), on nous a offert de goûter à quelques-uns de leurs délicieux xérès. Pas si mal pour des ti-counes qui ne faisaient que passer par là (ici, le bébé a été un allié précieux).
Sandrine nous indique un bon restaurant au centre de Jerez et nous voilà partis contenter nos estomacs. Décidément, on passe de surprise en surprise : le dit restaurant, qui loge au rez-de-chaussée d'un hôtel particulier, est tenu par un jeune chef montant ( il attend sa première étoile au Michelin) ! On a donc droit à un repas de rêve dans un jardin intérieur, seuls avec petit F , pour le prix d'une entrée au cinéma.
En terminant le

1 commentaire:
à danse bien la madame!
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